Je vous annonce officiellement que la saison des champignons a commencé. En bonne italienne, j’attendais avec impatience les premiers pleurotes pour pouvoir les cuisiner avec, devinez quoi…. des tagliatelle! Plat typiquement automnal, les tagliatelle ai funghi (aux champignons) sont très appréciées. J’espère que vous allez aimer, moi J’ADORE. Pas besoin d’y mettre crème, beurre ou fromage, ces champignons sont tellement bons, qu’ail, persil et huile d’olive suffisent pour exalter toutes ses saveurs, douces et parfumées.
Saviez-vous que le pleurote était riche en protéines, en vitamines et en minéraux, tel le fer? Il constitue une excellente source d’énergie, alors même que son apport calorique est très faible!
Choisissez des champignons fermes, présentant un chapeau lisse et de couleur uniforme, sans taches. Sa chair sera blanche et croquante, mais consommez-les rapidement car il est très périssable. Plus il vieillit, plus sa chair deviendra dure.
Basta chiacchiere! (Assez bavarder!) Je vous donne tout de suite ma recette:
Temps de préparation: 25 minutes
Temps de cuisson: 35 minutes au total, avec la cuisson des pâtes
Ingrédients pour 4 personnes:
- 250 gr de pleurotes
- 250 gr de champignons de Paris
- persil plat
- 1 gousse d’ail
- huile d’olive
- sel et poivre
- quelques tomates cerises
- 400 gr de tagliatelle
- parmesan végétal (cliquez ici pour la recette)
Note: j’ai rajouté des champignons de Paris, mais vous pouvez n’utiliser que des pleurotes ou les marier avec les champignons de votre choix. J’attends la saison des cèpes pour refaire la même recette, avec des orecchiette. J’en ai déjà l’eau à la bouche!
Préparation:
1. Commencer par nettoyer les champignons. Couper la base du pied des champignons et éliminer toute trace de terre. Sachez que pour préserver l’arôme des champignons de cueillette, il ne faut ni les laver ni les peler. Retirer au préalable les parties abîmées et la base terreuse, il suffira ensuite de les nettoyer avec un linge humide, puis sec.
2. J’enlève les lamelles des pleurotes avec un couteau. Ma belle-maman, grande cuisinière, m’avait expliqué qu’elle préférait les retirer car elles donnaient un aspect peu appétissant au plat après la cuisson. Elle m’a donc transmis cette habitude.
Si vous décidez de ne pas les enlever, utilisez un pinceau pour bien nettoyer l’intérieur des lamelles.
3. Couper les champignons de Paris en fines tranches et les pleurotes en morceaux de taille régulière pour une cuisson uniforme.
4. Faire chauffer de l’huile d’olive dans un wok. Ajouter la gousse d’ail, puis les tomates cerises coupées en 4. Laisser sur un feu vif quelques minutes.
5. Baisser la flamme et verser dans le wok les champignons. Faire suer à feu doux pendant au moins 20-25 minutes. La cuisson des pleurotes est assez longue car sa chair est très ferme.
6. Laver et hacher le persil plat. Réserver.
Note: pensez à congeler votre persil pour une prochaine recette si vous en avez de trop.
7. Faire chauffer un grand volume d’eau. Quand l’eau arrive à ébullition, saler avec du gros sel et cuire les pâtes le temps indiqué sur le paquet. Remuer régulièrement.
8. Égoutter les pâtes et verser dans le wok. Ajouter le persil et le parmesan végétal et mélanger.
Servir de suite, avec un peu de piment pour un plat piquant.
Très bon appétit!
1 Comment
Tatou
octobre 2, 2019 à 7:32 pmHello Madame La Fée !!! Evidemment, la recette date un peu (c'est son anniv' : 4 ans jour pour jour ^^) mais aucun commentaire, franchement, ça les vaut pas !!!
Il se trouve qu'hier, à l'occasion de la distribution de mon Amap, une productrice (d'oeufs de cailles, les pauv'bêtes…), proposait des pleurottes de sa toute nouvelle installation de culture de pleurottes (je ne sais pas comment elle fait mais je me renseignerai à l'occasion). J'ai sauté sur l'avant-dernier sachet de 500g pour tester cette recette que j'avais aperçue il y a un moment… Je suis frileuse en champignons (souvenirs vieux et coriaces : alors que j'adore l'odeur du cêpe, j'abhorre sa consistance gluante…) mais je me suis lancée ce défi ! Résultat : après un crainte non dissimulée en cours de cuisson sur la spongiosité apparente des champignons, j'ai terminé la cuisson, obstinée et là, oh miracle !!! Je me suis régalée !!! Mes pleurotes étaient bien plus grosses que les tiennes pour la majorité (mais quasiment propre, du fait de leur culture je suppose) et j'ai conservé les lamelles (la productrice a eu l'air horrifiée quand j'ai demandé s'il fallait les enlever) qui ont disparu à la cuisson (? mystère ?). J'avoue aussi que je les ai recoupées en plus petits morceaux en fin de cuisson pour limiter la mastication. Bref, avec le 1/2 kg de tomates cerise que j'avais dans mon panier hier soir et des spaghetti semi-complètes, c'était un régal. Mille mercis donc, avec 4 ans de retard 😀
PS : juste un petit mot vite fait pour te dire que depuis ta reprise, j'ai à peine eu le temps de me poser côté boulot mais que je suis en congés la semaine prochaine donc je compte bien rattraper mon silence intersidéral sur ton blog 😀 !
Bonne soirée 🙂 et des bises